Christian Horner toujours en colère contre Ferrari

Publié le par Matthieu Piccon

Le recrutement de Laurent Mekies, en provenance de la FIA, par Ferrari n'a toujours pas été digéré par Christian Horner.

Red Bull n'avait pas manqué de montrer son agacement lorsque Ferrari a révélé le recrutement de Laurent Mekies, qui était en charge de la sécurité et le directeur de course adjoint de la FIA.

Christian Horner a ainsi profité de la première conférence de presse de la saison pour répéter qu'il était contrarié par le choix fait par la Scuderia : "Pour moi, c'est très important car ce qui est décevant là dedans est que nous avons le Groupe Stratégique où la FIA, la FOM et tous les directeurs d'équipes étaient présents pour discuter du problème Marcin (NDLR : Budkowski), qui avait créé une vive polémique puisqu'un membre-clé de la FIA allait dans une équipe, qui était à l'époque Renault."

Lors de cette réunion, le dirigeant de Red Bull affirme que tout le monde autour de la table s'était mis d'accord sur une période de transition de 12 mois entre le départ de la FIA et l'arrivée au sein d'une équipe. Cette réunion n'a pourtant pas eu il y a très longtemps : "Ce qui est décevant est que cette réunion a eu lieu il y a moins de six semaines. Il y avait certainement des discussions à cette époque. Cela rend ces réunions quasiment inutiles si nous ne pouvons pas nous mettre d'accord et agir ensuite. Evidemment, vous pouvez vous cacher derrière "Ce n'est pas dans le règlement." mais en tant que groupe nous nous étions mis d'accord. Cela n'a pas été respecté. Cela pose la question de l'intérêt de ces réunions."

Maurizio Arrivabene, le directeur de Ferrari, n'a pas manqué de montrer son agacement par rapport aux propos de son adversaire et s'est borné à rappeler que la décision prise à la fin de la dite réunion était que l'avocat de la FIA devait revenir vers les équipes avec des directives précises lors de la prochaine réunion, qui est prévue le 17 avril prochain.

Toto Wolff a voulu désamorcer la polémique en estimant que comme Laurent Mekies était lié à la sécurité et non aux secrets techniques des équipes, cela ne lui posait pas de problèmes particuliers. Par contre, il en a profité pour réinsister que tout doit être écrit et que les accords entre gentlemen ne fonctionnent pas dans un univers aussi concurrentiel que la F1 : "Il est clair que la gouvernance actuelle et la façon dont les règles sont définies ne fonctionnent pas bien. Il y a trop d'opinions différentes et nous devons trouver une solution pour 2021 pour le meilleur intérêt du sport. Le débat que nous avons eu il y a une minute montre bien qu'il doit y avoir des règles strictes pour avoir une base légale commune pour se battre en piste. S'il n'y a pas de règles et que ce n'est pas écrit dans la réglementation, cela ne fonctionne pas."

En toile de fonds, c'est bien évidemment les négociations autour des prochains Accords Concorde qui se profilent. Comme chaque équipe a évidemment à cœur de défendre ses propres intérêts, il en est de la responsabilité de la FIA et de Liberty Media d'imposer des règles et une répartition des profits du sport. Les équipes sont alors libres de les accepter ou de refuser...

Première conférence de presse et déjà une première polémique

Première conférence de presse et déjà une première polémique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article