McLaren s'associe avec l'équipe olympique anglaise

Publié le par Matthieu Piccon

McLaren---skeleton.jpgLondres va accueillir les Jeux Olympiques d'été en 2012. Tout les sujets de Sa Gracieuse Majesté sont concentrés vers cet objectif et veulent que l'Union Jack flotte le plus haut possible sur les podiums des différentes épreuves. On voit donc se multiplier les associations et les coopérations pour se donner le plus de chances possibles.

Ainsi McLaren, qui comptera deux pilotes anglais l'année prochaine, a révélé qu'elle avait noué un partenariat à but non lucratif avec les équipes olympiques anglaises de canoé et de cyclisme pour leur permettre de bénéficier de la technologie développée en Formule 1.

Ainsi la division Technologies appliquées de l'écurie de Woking a mis au point un système qui permet de mesurer la reltion avec les pagaies, le bateau et les athèles disputant les épreuves de canoé. De même, un système de télémetrie semblable à celui de F1 a été déveoppé pour les cyclistes sur piste. Cette dernière équipe avait triomphé lors des derniers JO, disputés en 2008 à Pekin, puisqu'elle avait ramené 14 médailles, dont 8 en or. Elle avait été célébré pour sa capacité à "additionner les gains marginaux", à savoir multiplier les petits gains liés à des petits détails. Cet état d'esprit est exactement celui qui régit les équipes de Formule 1. Les liens entre cyclisme sur piste et automobile ne sont pas nouveaux puisque Chris Boardmann avait rempoté la médaille d'or olympique à Barcelone en 1992 sur un vélo dessiné par le constructeur Lotus.

Scott Drawer, qui est à la tête de la recherche et de l'innovation pour UK Sport, a ainsi déclaré : "Nous avons approché McLaren car ils ont une expertise unique dans des domaines nécessaires à certains de nos sports." Ce partenariat rentre dans le cadre des 300 millions de livres sterling que l'entité compte dépenser pour soutenir les sports olympiques d'ici à 2012.

De nouvelles activités pour McLaren

Quant à Caroline Hargrove, directrice des Technologies Appliquées de McLaren, elle se félicite : "La technologie est similaire à celle de la F1. Parce que nous avons tellement de données concernant les voitures, nous avons gagné cette bataille grâce à l'intégration de systèmes que n'ont pas encore réussi d'autres sports. Dans le cyclismen, il n'avait pas le temps d'analyser tous leurs coureurs. ils faisaient tout sur des tableaux mais n'étaient pas capables de capitaliser sur ce qu'ils obtenaient. Ils peuvent désormais avoir l'information rapidement et prendre des décisions."

Pour McLaren, l'intêret d'une telle alliance est double. Premièrement, cela permet de redorer l'image des sports automobiles, souvent perçus comme des gouffres financiers avec peu d'applications en dehors de l'automobile. Mais deuxièment, cela pourrait lui ouvrir un nouveau secteur d'activité, en dehors de l'automobile. Cela pourrait passer par la création de vêtements qui permettraient de mesurer l'état de forme des gens. Une autre application possible serait d'adapter son simulateur, qu'elle a amélioré ces 12 dernières années, pour le rendre utilisable par les sports d'hiver, à commencer par le bosleigh, où aérodynamisme et pilotage sont essentiels.

Il est intéressant de noter que McLaren est prêt à partager sa technologie avec d'autres sports alors que cette même technologie est gardée dans le plus grand secret au sein de la F1. McLaren est bien placée pour en parler puisqu'elle avait été condamné à une amende de 100 millions de dollars en 2007 pour avoir espionner Ferrari...

Publié dans McLaren, Jeux Olympiques

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