Alpine fait de nouveau revenir un ancien dirigeant à sa tête
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A la recherche d'un dirigeant depuis le brusque départ d'Oliver Oaks, Alpine s'est tourné vers un ancien dirigeant de l'équipe, en la personne de Steve Nielsen.
Encore plus instable que le poste de second pilote chez Red Bull, le poste de directeur de l'équipe Alpine se révèle être un contrat à très courte durée pour son détenteur tant la valse des dirigeants à la tête de l'équipe franco-britannique a été importante ces dernières années : depuis le départ de Cyril Abiteboul début 2021, se sont succédés Davide Brivio, Marcin Budkowski, Otmar Szafnauer, Bruno Famin et donc Oliver Oaks.
Avec une telle rotation et l'influence importante de Flavio Briatore, il n'est donc pas étonnant que les candidats ne se bousculent pas au portillon pour prendre la place. Dans ce contexte, une solution est se tourner vers d'anciens solutions bien connues. C'est ainsi qu'Alpine vient d'annoncer l'arrivée de Steve Nielsen en tant que directeur général à compter du 1er septembre prochain.
Il vaudrait d'ailleurs mieux parler d'un nouveau retour puisque le Britannique a déjà effectué plusieurs séjours à Enstone, que ce soit sous le nom Benetton, Renault ou Lotus. Il était présent en tant que directeur sportif lors des deux campagnes victorieuses de 2005 et 2006 et donc connait Flavio Briatore de très longue date. L'Italien a donc su le convaincre de quitter son poste de directeur des opérations sportives pour le compte de la F1 pour rejoindre l'aventure Alpine. Il arrive donc avec près de 40 ans d'expérience dans le paddock qu'il l'a vu également officier chez Tyrell, Honda, Arrows, Caterham, Toro Rosso et Williams, sans oublier des passages au sein de la F1 et de la FIA.
Il n'est pas le seul à effectuer son retour à Enstone puisque l'équipe a également annoncé le recrutement de Kris Midgley comme responsable du développement aérodynamique. Il sera donc sous la direction du directeur technique exécutif David Sanchez, après avoir connu la maison bleue entre 2007 et 2013 avant d'intégrer Ferrari, dont il a été l'aérodynamicien principal. On peut s'étonner qu'un tel recrutement arrive si tard alors que la nouvelle réglementation technique se profile rapidement et que les grandes lignes du projet sont déjà validées.