Melbourne se refait une beauté
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Les organisateurs du Grand Prix d'Australie se sont lancés dans une vague de travaux d'importance, qui vont avoir un impact non négligeable sur le tracé du circuit.
Depuis son arrivée au calendrier en 1996, l'Albert Park n'a jamais changé puisqu'il s'agit d'un circuit non permanent, en pleine ville. Les aménagements ne sont donc pas faciles à réaliser.
C'est pourtant ce qu'a décidé de faire l'Australian Grand Prix Corporation, comme l'a expliqué Andrew Westacott, son PDG, au site Speedcafe.com : "Je me repose sur les simulations de la F1 sur l'aspect "pleins gaz" mais cela va être beaucoup plus rapide que dans le passé sur Lakeside. Cela veut dire deux choses : les virages 11 et 12 vont devenir encore plus importants, tout comme le virage 13, avec un freinage à partir de vitesses beaucoup plus élevées. Je pense que le virage 13 va devenir un des principaux endroits du circuit, où il y aura beaucoup d'activités pour les pilotes."
Cependant, de par la nature particulière du bitume à utiliser, il a été prévu un séquençage des travaux afin de prendre en compte les variations de températures locales. C'est pourquoi une première phase de travaux a eu lieu en fin d'année dernière, qui a permis un élargissement significatif de la voie des stands. A partir de lundi prochain, les travaux de seront entrepris pour effacer le virage à angle droit des virages 9-10 tandis que le resurfaçage complet du circuit n'aura lieu qu'après la prochaine édition du Grand Prix, désormais prévue au moins de novembre.
Les promoteurs espèrent ainsi faire taire les critiques quant à leur épreuve, où il y a très peu de dépassements à cause de la physionomie du tracé mais aussi à cause des bosses liées à l'utilisation quotidienne du tracé.