Fernandes dénie que Group Lotus lui ait fait une offre

Publié le par Matthieu Piccon

Lotus---Tony-Fernandes--2-.jpgL'esprit de Noel ne semble pas porter à la conciliation entre Group Lotus et Team Lotus. Ainsi Tony Fernandes a tenu à réaffirmer qu'il n'avait reçu aucune offre sérieuse de la part de Dany Bahar, le PDG de Group Lotus, en vue d'un rachat de l'écurie.

Cela vient en réponse d'une déclaration de ce dernier qui disait avoir commencé des discussions avec Tony Fernandes avant d'avoir tout arrêté puisque l'investissement proposé au sein du Renault F1 Team était trois fois inférieur à ce que demandait son interlocuteur de Lotus Racing : "Il n'y a jamais eu quelque chose qui ressemblait à une offre. Il semblerait que l'investissement de Lotus avec Renault soit de 20 millions de livres sterling, ce qui voudrait dire que je cherchais 60 millions de livres sterling. C'est une invention complète. Nous n'avons jamais eu un diner de rendez-vous. Dany Bahar et Riad Asmat se sont rencontrés et c'est tout. Aucune offre n'a été échangée."

Il est intéressant de noter que cette réponse soit apportée via Autosport alors que l'écurie avait décidé de mettre en défaut le magazine britannique à la suite de la couverture de ce dernier qui annonçait que le vrai Lotus était retour avec l'annonce de l'arrivée de Lotus Renault GP.

Dans ce qu'il espère être la dernière déclaration sur le sujet avant un réglement en coulisses, l'homme d'affaires malaisien expose une autre raison pour un échec des discussions : "Nous étions ouverts à un partage des actions, de travailler ensemble et d'autres associations. Nous voulions travailler pour le bien de la marque Lotus et cela faisait sens de s'associer. Je peux affirmer catégoriquement qu'il est impossible que nous soyons trois fois plus chers. Dany a pensé que Mike Gascoygne était de la vieille école et que cela prendrait très, très longtemps pour Lotus Racing pour être un challenger à l'avant de la grille. Je pense qu'avec notre package, nous ne serons pas très loin de Renault F1 d'ici la fin de la saison prochaine. S'il avait été plus patient, donné plus de temps et plus ouverts à des nouveautés, une super collaboration aurait pu avoir lieu."

Maintenant que chacun a mis sur la place publique ce qu'il pensait de l'échec des négociations pour une collaboration, nous allons sûrement bientôt voir quelle sera l'issue des discussions qui se déroulent en ce moment autour de l'avenir. La première étape a été de se mettre d'accord sur les couleurs utilisées. Reste à voir si les noms des écuries resteront les mêmes d'ici le mois de mars.

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