La France perd son Grand Prix
On s'en doutait, c'est désormais officiel : la France ne fera pas partie des 23 Grand Prix au calendrier de la saison prochaine.
Ils sont trois mais le couperet est au moins tombé pour l'un d'entre eux : la France faisait partie des trois épreuves dont le contrat arrive à échéance cette saison. Les deux autres sont Monaco (qui ne devrait pas avoir trop de mal à trouver un accord) et Spa-Francorchamps.
Pour l'épreuve tricolore, c'est désormais acté : il n'y aura pas de Grand Prix l'année prochaine. C'est Stefano Domenicali, le président de la F1, qui l'a révélé dans les colonnes de L'Equipe : "Nous discutons avec la Fédération française et avec le gouvernement parce que de plus en plus l’avenir est lié aux promoteurs qui voient cela comme un investissement pour le pays. Les discussion sont donc très ouvertes pour un bel avenir. Et comme vous le savez, une possibilité pourrait être de trouver une sorte de proposition de rotation qui permettrait à chacun de faire partie du calendrier."
Ce système de rotation a la faveur du Paul Ricard et du groupement d'intérêt public qui s'occupe de l'organisation de l'épreuve, comme il l'a déclaré dans la foulée : "Le Grand Prix de France de Formule 1 prend acte des récentes déclarations de Stefano Domenicali, Président de Formula 1, sur son absence au calendrier de la saison 2023. Après le succès important de son édition 2022, le Grand Prix de France, Formula 1 et l’intégralité des parties prenantes du Grand Prix continuent de travailler ensemble sur la présence de cet évènement dans le calendrier dans les années à venir, et notamment sur un système d’alternance."
Mais encore faut-il y avoir d'autres destinations souhaitant cette alternance et les candidats ne semblent pas nombreux. A l'inverse, de nombreuses nouvelles destinations souhaitent se faire une place sur une vitrine internationale en plein développement. C'est ainsi que le Qatar va faire son retour l'an prochain, après une première épreuve en 2021 tandis que la Chine devrait retrouver sa place, si la politique zéro Covid finit par être assouplie dans les mois à venir.
Quant à Spa-Francorchamps, où se rend la F1 ce week-end, le salut pourrait venir qu'il parait très peu probable que le circuit de Kyliami, en Afrique du Sud, puisse être prêt dès la saison prochaine. Mais Liberty Media n'a pas caché son envie de retourner sur le continent africain, qui reste une zone géographique non exploitée à l'heure actuelle.