Le maire de Miami met son veto en faveur de la F1

La bataille législative se poursuit à Miami : le maire Carlos Gimenez a décidé d'user de son droit de veto, qui permet de contourner l'opposition du conseil municipal à la tenue d'un Grand Prix à proximité du stade des Dolphins.
L'éventuelle venue de la F1 à Miami aura donc fait couler beaucoup d'encre, que ce soit dans les journaux que dans l'administration de la ville. Alors que l'on pouvait penser que le vote de la commission interdisant la fermeture de routes publiques pour la tenue d'une course automobile aurait pu mettre un terme aux espoirs de la F1 et de son promoteur local, la saga a connu un nouveau tournant avec la décision du maire Carlos Gimenez d'user de son droit de veto pour s'opposer à la décision de la commission.
Fervant supporter de la venue de la F1 dans sa ville, le maire a ainsi justifié sa décision : "Même si je reste sensible aux inquiétudes exprimées par les habitants de Miami-Gardens, je pense qu'il est encore trop tôt pour bloquer définitivement un événement de la magnitude de la Formule 1. Par conséquent, je mets mon veto à cette loi afin de redémarrer les débats sur une base neutre afin de donner du temps à toutes les parties de trouver une solution qui profite à la communauté tout en permettant à la Formule 1 de venir dans le comté de Miami-Dade."
Un nouveau compte-à-rebours est donc enclenché puisque la F1 et ses associés des Miami Dolphins ont désormais deux semaines pour répondre par écrit à l'ensemble des inquiétudes soulevées par les opposants au projet. L'un des points centraux de leurs inquiétudes concerne le bruit engendré par les monoplaces et le désagrément qu'elles peuvent créer. Sur ce sujet, la F1 pourra faire valoir les nets progrès engendrés par l'arrivée de la technologie hybride depuis 2014.
D'ici à mai 2021, date prévue pour la première venue de la F1 à Miami, on peut donc penser que les échanges seront encore nombreux et que ce ne sera pas une longue ligne droite tranquille...