Singapour jette l'éponge

Publié le par Matthieu Piccon

On a beau penser que le pire de la crise du coronavirus est derrière nous, elle continue de perturber le calendrier. C'est désormais Singapour, qui a annoncé l'annulation de son épreuve pour la deuxième année de suite. Des solutions de replis sont déjà envisagées.

Après le succès de la tenue du Grand Prix de Monaco avec des spectateurs, dont l'exiguïté du dispositif en pleine ville, pouvait laisser penser que les autres épreuves urbaines pourraient se tenir dans des conditions normales. Ce week-end, la F1 est à Bakou mais sans spectateurs.

Mais pour Singapour, une autre dimension est à prendre en compte : les restrictions de voyage qui peuvent être imposées, notamment par le gouvernement britannique (puisque sept des dix équipes y sont basées). Alors que le nombre de cas est en forte progression en Asie du Sud-Est, la cité-Etat pourrait se retrouver sur la liste rouge dans les prochaines semaines. Or il était prévu que l'épreuve se retrouve au milieu d'un triple header entre la Russie et le Japon, ce qui rendait tout période de quarantaine impossible à respecter.

Mais Liberty Media est évidemment tenté de trouver une solution de remplacement pour conserver coûte que coûte les 23 épreuves prévues afin de remplir les caisses, après une saison dernière très difficile financièrement. Une solution serait de finalement réussir à replacer la Chine, qui avait demandé à ne pas honorer sa date prévue en début de saison, ce qui avait laissé la place libre à Imola.

Une autre solution peut être de finalement retrouver un créneau pour la Turquie, qui avait été annoncée comme remplacement au Canada, avant de finalement disparaitre à cause des mesures britanniques. Istanbul a le mérite de ne pas séparé de Sotchi que de 900 kilomètres à vol d'oiseau, ce qui faciliterait la logistique des équipes.

Une troisième possibilité est de miser sur deux épreuves aux Etats-Unis, qui vient d'organiser les 500 miles d'Indianapolis avec 135 000 spectateurs massés dans les tribunes. Soit Austin pourrait accueillir une deuxième épreuve, soit Indianapolis pourrait faire son retour. On sait Roger Penske, le nouveau propriétaire du mythique circuit, favorable à un retour de la F1. Liberty Media pourrait donc se laisser tenter de trouver un accord avec The Captain pour briller à domicile.

D'autant que le calendrier pourrait encore être perturbé, avec des points d'interrogation autour du Japon, de l'Australie mais aussi du Brésil et du Mexique. Même le Moyen-Orient n'est pas encore garanti puisqu'un pays comme Bahreïn est aujourd'hui placé sur la liste rouge

28 mars Bahreïn Sakhir Formule 2
18 avril  Italie Imola -
2 mai Portugal Portimao -
9 mai Espagne Barcelone Formule 3
23 mai Monaco Monaco Formule 2
6 juin Azerbaidjan Bakou Formule 2
20 juin France Le Castellet Formule 3, W Series
27 juin Autriche Spielberg -
4 juillet Autriche Spielberg Formule 3, W Series
18 juillet Grande-Bretagne Silverstone Formule 2, W Series
1 août Hongrie Budapest Formule 3, W Series
29 août Belgique Spa-Francorchamps Formule 3, W Series
septembre Pays-Bas Zandvoort Formule 3, W Series
12 septembre Italie Monza Formule 2
26 septembre Russie Sotchi Formule 2
10 octobre Japon Suzuka -
24 octobre Etats-Unis Austin Formule 3, W Series
31 octobre Mexique Mexico W Series
7 novembre Brésil Sao Paulo -
21 novembre Australie Melbourne -
5 décembre Arabie Saoudite Djeddah Formule 2
12 décembre Abu Dhabi Yas Marina Formule 2
Deuxième année consécutive sans étape à Singapour

Deuxième année consécutive sans étape à Singapour

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