Madrid obtient son Grand Prix dès 2026

Présent à Barcelone depuis 1991, la F1 va désormais organisé le Grand Prix d'Espagne sur un nouveau circuit semi-urbain de Madrid.

Décidément, il semblerait que la tendance ne soit plus qu'aux nouveaux tracés urbains pour pouvoir faire sa place au calendrier de F1. Ainsi parmi les dernières arrivées, seul le Qatar l'a fait avec un circuit à part entière. Que ce soit Miami, Las Vegas, Djeddah, à chaque fois, la proximité de centres urbains a joué.

Madrid ne va pas échapper à la tendance, avec ce nouveau tracé, qui va se positionner autour du centre d'exposition de l'IFEMA. Il a au moins le mérite de se distinguer des circuits précédemment cités en n'offrant pas d'interminables lignes droites mais plutôt une succession de virages à moyenne vitesse et de petites lignes droites.

L'intérêt de cet emplacement est qu'il est situé à cinq minutes de l'aéroport de la ville, tout en étant bien relié au centre-ville de Madrid par transports en commun. L'objectif affiché est que 90% des fans se rendent sur place de cette manière. Ce n'est pas une mince affaire puisque l'ambition est de pouvoir 110 000 spectateurs chaque jour, avec des projets d'atteindre 140 000 personnes au cours de l'accord.

Celui-ci est, en effet, de longue durée puisqu'il s'étend sur la période 2026-2035. Il fallait bien ça pour prendre le relais de Barcelone, qui était présent au calendrier de 1991. Les dirigeants de la F1 ne veulent pas insulter l'avenir et se permettent de déclarer que cela ne signifie pas que la ville catalane ne peut pas garder une place. On peut se rappeler qu'entre 2008 et 2011, l'Espagne accueillait effectivement deux épreuves, avec la présence de Valence. Depuis le circuit semi permanent est devenu un vaste no man's land abandonné...

Ce ne sera tout de même pas la première fois que Madrid accueille une épreuve puisqu'elle a déjà faire venir la F1 à neuf occasions, entre 1968 et 1979, avant que le circuit de Jarama soit banni car trop dangereux. Le dernier vainqueur dans la capitale espagnole est ainsi le Français Jacques Laffite.