Ca se complique pour la France et l'Autriche

Publié le par Matthieu Piccon

Les restrictions de voyage pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni risquent de mettre à rude épreuve le personnel des équipes, qui risque d'être éloigné de leur domicile pendant une longue période.

A l'heure de faire leurs bagages pour Bakou, la grande question pour de nombreux employés d'équipes sera : quand est-ce que nous rentrerons à la maison ? Il y a de fortes chances qu'ils ne reviennent qu'à l'issue des deux Grand Prix en Autriche, soit une absence d'un mois ininterrompue. La raison est une nouvelle fois cette pandémie qui n'en finit pas de remettre en cause les plannings.

C'est l'Autriche qui a de nouveau dégainé la première hier lorsqu'elle a annoncé que les voyageurs en provenance du Royaume-Uni devraient se soumettre à une quarantaine de dix jours, sachant que seuls les voyages essentiels seront autorisés. Ce principe est ce qui a conduit à l'annulation des courses au Canada et en Turquie, qui n'ont pas accordé d'exemption à la F1.

La solution alors imaginée par le paddock est de ne simplement pas rentrer au Royaume-Uni après le Grand Prix de France (prévu le week-end du 20 juin) et d'enchainer directement sur l'Autriche, où auront lieu les Grand Prix de Styrie et d'Autriche les deux week-ends suivants.

Sauf que le gouvernement français a également ce mercredi qu'une quarantaine serait également imposée aux visiteurs en provenance d'Outre-Manche afin de lutter contre la propagation rapide du variant indien sur l'ile britannique.

L'alternative est donc qu'après Bakou, le personnel des sept équipes britanniques ne retournent pas à leur base de la Motorsport Valley mais se rendent directement sur la région du Castellet afin d'éviter une période d'isolement forcé avant le week-end de course.

De quoi sérieusement remettre en cause les plans logistiques des différentes équipes, avec très peu de marge manœuvre temporelle avant leur mise en place effective. A l'heure actuelle, l'organisation de ces trois épreuves en tant que telles n'est pas (encore ?) remise en cause.

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