Vitaly Petrov reçoit le soutien de Vladimir Poutine
La Russie est en quête de respectabilité sur la scène internationale et perçoit le sport comme l'un des moyens privilégiés pour améliorer son image. Aujourd'hui, le premier ministre russe a également apporté un soutien financier à Vitaly Petrov, à travers Rostekhnologii.
Il faut dire que la Formule 1 joue un rôle central dans cette stratégie, ce qui s'est concrétisé par une réunion au sommet entre Bernie Ecclestone et Vladimir Poutine pour l'obtention d'un Grand-Prix à Sotchi à partir de 2014.
Aujourd'hui, Vladimir Poutine, qui avait pris le volant d'une Renault F1 il y a quelques mois, a déclaré auprès de l'AFP : "Le nombre de fans de sport automobile augmente chaque jour en Russie. Petrov, qui est très apprécié par les fans de F1 ici, vient de prolonger de deux ans le contrat le liant à son équipe. Il a plus que jamais besoin de soutien, principalement sur le plan financier."
Afin d'associer les actes aux paroles, il a récemment organisé une réunion entre l'agent du pilote, Oksana Kosachenko, et de nombreux dirigeants d'entreprises nationales en vue afin de rassembler l'ensemble de sponsors nécessaires pour que Vitaly Petrov puisse poursuivre sa carrière en Formule 1.
Cela s'est traduit par l'annonce du jour : l'entreprise de technologies détenue par l'Etat russe va devenir l'un des sponsors personnels de Vitaly Petrov. Au cours de sa première saison au sein du Renault F1 Team, le pilote russe avait également séduit la marque de vodka locale Flagman.
Cela traduit bien les déclarations de Gérard Lopez, le copropriétaire de l'écurie, lors de la reconduction pour deux ans du contrat du pilote russe au sein de la structure d'Enstone : "Ces derniers mois, nous avons noué des liens forts avec ce pays et avec quelques-unes de ses entreprises les plus solides. Notre ambition est de capitaliser sur cette relation particulière et de la transformer en une aventure couronnée de succès lors des deux saisons à venir."
C'est donc un nouvel exemple que la volonté politique permet de débloquer des situations mal engagées. Le soutien officiel du gouvernement vénézuélien à Pastor Maldonado en est un autre exemple. Qu'en est-il en France où les pouvoirs publics ne parviennent toujours pas à se mettre d'accord pour soutenir l'industrie des sports automobiles tricolore ?