Tayyip Erdogan refuse le Grand Prix de Turquie
Tayyip Erdogan, le Premier Ministre turc, refuse de donner son accord pour une subvention publique pour le Grand Prix de Turquie. La F1 ne devrait donc n'avoir finalement que 19 courses en 2013.
Mi-décembre, Bernie Ecclestone avait été très clair : c'était la Turquie ou rien pour la vingtième course de la saison 2013. Mais les organisateurs locaux devaient s'en remettre aux autorités gouvernementales pour obtenir le budget nécessaire à la tenue de l'épreuve. Sur un budget de 20 millions de dollars, le gouvernement turc devait en apporter 13 millions.
Le ministre des sports avait déjà fait clairement savoir que le gouvernement n'y était pas favorable : "Un éventuel retour de la Formule 1 en Turquie n'est pas à l'ordre du jour du gouvernement. C'est un dossier qui concerne exclusivement le secteur privé. S'il le souhaite, le secteur privé peut et réussira à faire revenir la Formule 1 en Turquie mais il est hors de question pour nous de régler le montant des droits qui ont été proposés à une société privée."
Aujourd'hui, le quotidien local Hurriyet révèle que Tayyip Erdogan avait opposé son veto à un tel déblocage de fonds, ce qui devrait mettre un terme définitif à un retour de la Turquie au calendrier de la F1. A part un éventuel accord avec le Red Bull Ring (au risque de se fâcher avec les World Series by Renault) ou un encore plus improbable accord avec le gouvernement français, il est donc peu probable que la FOM parvienne à trouver un vingtième candidat capable de s'aligner dès 2013.
A deux mois du début de la saison, la FIA doit encore finaliser son calendrier final. Un accord doit ainsi encore être conclu avec le Nüburgring pour permettre la tenue du Grand Prix d'Allemagne sur le circuit de la Forêt noire. Un accord pour être signé dans les jours à venir pour régler le dossier allemand.