Rome abandonne la F1 et mise sur les JO 2020
La lettre envoyée la semaine dernière par Bernie Ecclestone aura produit l'effet escompté : Rome a décidé de prendre du recul par rapport à son projet d'accueillir la F1 dès 2012 et vise désormais un autre monument sportif planétaire : les Jeux Olympiques de 2020.
C'est le maire de la ville éternelle, Gianni Alemanno, qui le reconnait lui-même dans les colonnes de La Repubblica : "La porte n'a pas entièrement été fermée mais les intérêts de la ville doivent être compatibles avec les intérêts nationaux." Rome va donc "prendre du recul" par rapport à ce projet afin de mieux se concentrer sur une autre candidature.
En effet, Gianni Alemanno aimerait faire revenir les Olympiades au coeur de Rome 60 ans après leur premier venue. Mais comme pour tout projet de cette envergure, un soutien gouvernemental significatif devra être apporté pour que la ville ait une chance de recevoir une telle manifestation. Gianni Alemanno en appelle donc au gouvernment pour obtenir "un fort soutien par rapport aux Jeux Olympiques 2020." Selon lui, "l'objectif pour Rome n'est pas seulement ambitieux mais réaliste."
Mais ce recentrage des priorités est surtout dû à la fin de non-recevoir reçu de la part des dirigeants de Monza, qui refusent catégoriquement l'éventualité d'une alternance entre les deux villes italiennes pour accueillir le Grand-Prix national : "Nous avons toujours été en contact avec le maire de Monza, avec les ministres du Nord et tous les responsables de Lombardie. Je dois dire que je n'ai jamais trouvé une audience très réceptive, même lorsque nous avons souligné que s'il devait y avoir un choix entre Monza et Rome, nous nous inclinerions."
Il faut dire que les responsables de Monza n'avaient aucun intérêt à laisser Rome obtenir une alternance entre les deux villes alors qu'ils sont assurés de conserver tous les Grand-Prix d'Italie jusqu'en 2016.