Pour Stefano Domenicali, il ne peut y avoir qu'une course par pays
Le Grand-Prix d'Italie n'est pas une épreuve comme les autres pour Ferrari. La Scuderia s'est immissée dans le débat entre Monza et Rome puisque la capitale italienne a signé une lettre d'intention pour accueillir la Formule 1 dès 2012. Or Monza a déjà signé un contrat jusqu'en 2016. Pour Stefano Dominicali, le directeur de Ferrari, cela ferme donc nécessairement la porte à la candidature romaine.
Ainsi il a préféré clarifier les déclarations de Luca di Montezemolo lors du gala avec la presse italienne : “Notre position est très claire et ne laisse aucune place à l'interprétation. Notre sport est en train de s'étendre à de plus en plus de plus de pays et toutes les équipes l'ont accepté. Il est donc inévitable qu'il ne sera plus possible d'avoir deux courses au sein d'un même pays."
Cette déclaration concerne donc tant l'Italie que l'Espagne puisque la péninsule ibérique accueille une épreuve tant à Barcelone qu'à Valence (sous le nom de Grand-Prix d'Europe). Mais la nation de Fernando Alons pourrait perdre cette position privilégiée puisque les frais d''organisation de l'épreuve sont trop élévés pour le port méditerranéen.
Stefano Domenicali conclue donc que c'est Bernie Ecclestone et lui seul qui doit gérer les contrats des différents circuits : "Ce n'est pas le travail des équipes de choisir où un Grand-Prix doit être disputé. Cela concerne celui qui détient les droits commerciaux."