Peu de chances que Goa accueille un autre Grand-Prix d'Inde
Alors que les premiers billets du premier Grand-Prix d'Inde, il semblerait que Goa se verrait bien organiser une autre course de Formule 1 sur son territoire. Mais cette rumeur lancée par le Times of India parait très improbable à court ou moyen-terme.
Ainsi le journal indien indique que "des sources bien informées" lui ont fait savoir que les promoteurs du Grand-Prix de Bahrain (qui risque fort de ne pas avoir lieu cette année) et du Grand-Prix d'Inde seraient en train de parcourir le pays afin d'évaluer l'éventualité d'une seconde épreuve sur le territoire indien : Swapnil Naik, le directeur du tourisme de Goa, a ainsi indiqué que "oui, nous avons été approchés pour un circuit de F1 à Goa. Nous avons décidé de nous lancer dedans."
Certes le plus petit état de la fédération indienne présente un intérêt touristique importante, avec sa localisation sur la côte sud-ouest du pays. L'idée autour de cette épreuve serait de reproduire la magie créée par l'épreuve de Monaco et serait intégré à un vaste plan d'investissements destiné à séduire les touristes nationaux et internationaux : des parcours de golf, des parcs d'amusements, des stades de boxe seraient également à l'étude.
Malgré ces belles intentions, les chances de voir se concrétiser le projet de circuit restent très faibles. La première raison est que certains ont déjà essayé de mener un projet pour copier Monaco avec un succès plus que mitigé. Ainsi Valence a bénéficié de la nationalité de Fernando Alonso et des infrastructures laissées par la Coupe de l'America pour accueillir le Grand-Prix d'Europe. Mais trois ans plus tard, le fardeau financier représenté par l'organisation de la course sur un circuit temporaire s'avère déjà trop élevé pour la ville, qui cherche des alternatives pour son épreuve. De même, un même projet a été évoqué pour la ville du Cap, en Afrique du Sud, sans que de grandes concrétisations ne soient apparues trois mois après son annonce.
Mais surtout, le calendrier de la F1 pourrait être tout simplement trop chargé pour se permettre d'accueillir deux épreuves sur le même territoire, même dans le deuxième pays le plus peuplé du monde. Cette raison avait déjà conduit à la mort d'un éventuel Grand-Prix à Rome. Surtout que les tribunes de Shanghai restent désespérément vides alors que les sponsors et constructeurs misaient beaucoup sur l'arrivée dans l'Empire du Milieu, au point que les organisateurs chinois aient demandés une ristourne sur la redevance versée à Bernie Ecclestone.
Il faudra donc que l'épreuve de New Delhi fasse largement ses preuves afin qu'une extension à Goa ne soit envisagée.