New York ne menace par Montréal

Publié le par Matthieu Piccon

Renault - Fernando Alonso Bienvenue au QuébecSi l'arrivée de New York dès 2013 pourrait être une menace pour l'épreuve d'Austin, elle pourrait également menacer l'épreuve de Montréal, relativement proche géographiquement. Pourtant, les dirigeants québécois s'estiment sereins grâce à leur contrat de trois ans avec Bernie Ecclestone.

Le  Journal de Montréal a ainsi été prompt à dégainer une manchette faisant état que c'était une menace directe pour le Grand-Prix du Canada puisque les deux villes sont proches, à l'échelle du continent nord-américain (six heures de route).

François Dumontier, le promoteur de l'épreuve, a ainsi répondu : "La tenue d'un Grand Prix dans la région de New York est une bonne nouvelle pour la Formule 1 en Amérique du Nord, mais de prétendre que cette nouvelle course risque de nuire à Montréal me semble prématuré."

En effet, il estime que cela va permettre de renforcer l'attractivité de la F1 tout entière aux Etats-Unis et qu'il y a donc de la place pour deux épreuves, voire trois avec Austin. Raymond Bachand, le ministre de la région de Montréal, déclare ainsi : "Bien sûr, il y a peut-être des New Yorkais de moins qui viendront à Montréal. Mais il y a peut-être plus de monde qui vont s'intéresser à la Formule 1. Il y a bien du monde aux États-Unis qui regardent le Nascar et ne s'intéressent pas à la Formule 1, ça peut être positif. Si jamais il y avait 20 millions d'Américains de plus qui s'intéressaient à la Formule 1, ça serait bon pour la F1."

Il n'est donc pas question d'une alternance entre les deux épreuves du quart nord-est du continent puisque chaque ville veut assurer sa promotion tous les ans et non tous les deux ans, comme le répète François Dumontier : "Nous ne sommes pas intéressés à présenter notre course tous les deux ans et je suis convaincu que le New Jersey pense de la même façon." C'est pourquoi les deux organisations vont essayer d'optimiser leur communication puisque les deux courses ne seront séparées que d'une semaine : "Notre rôle est d'optimiser les deux courses qui se dérouleront à une semaine d'intervalle en juin. Nos efforts conjoints vont profiter aux deux organisations impliquées."

En tout  cas, les dirigeants ne se sentent pas concernés par des contraintes logistiques différentes par rapport à d'habitude puisqu'ils ne sont responsables que pour le transport entre l'aéroport et le circuit : "Le Grand Prix du Canada prend en charge le matériel, au sol, à son arrivée à l'aéroport de Mirabel. Nous avons aussi le mandat de réacheminer la cargaison au même endroit après la course. Le reste n'est pas notre responsabilité." Pour le reste (à savoir la logistique aérienne), les frais et la gestion sont assurés par Bernie Ecclestone, qui permet là d'amortir les frais sur deux courses au lieu d'une seule.

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