Montréal souhaite avoir un nouveau contrat de dix ans
La tendance est à un allongement de la durée des contrats liant la FOM aux différents circuits du calendrier. Montréal souhaite s'inscrire dans cette logique avec un nouveau contrat de dix ans.
C'est François Dumontier, le président de l'organisation du Grand Prix, qui l'a expliqué à ESPN : "Nous sommes en train de discuter pour une extension de 2015 à 2024, soit dix ans. C'est la plus longue durée d'accord qui nous ait jamais été proposée. Auparavant, nous avions des périodes de cinq ans avec des options. Tous les nouveaux contrats sont désormais signés pour dix ans. Dix ans nous permettent de penser au long terme, de penser à des améliorations qui peuvent être apportées au circuit, à des investissements... Nous sommes ravis de travailler dans cette perspective."
Cette tendance en faveur de longs partenariats a été initiée par Silverstone en 2009 lorsque le circuit britannique a signé un contrat garantissant sa présence pour 17 saisons consécutives. Cela a permis au BRDC, propriétaire du circuit, de mettre en place les investissements nécessaires pour moderniser une enceinte qui en avait bien besoin, notamment la fameuse nouvelle allée des stands.
Mais François Dumontier estime que c'est également dans l'intérêt de la Formule 1 de disposer de longs partenariats puisque les circuits sont responsables d'une large partie des revenus de la FOM. Des contrats de long terme assurent donc une visibilité de bonne augure dans le cadre d'une possible introduction en Bourse : "Il y a plusieurs raisons mais je pense qu'ils veulent s'assurer les bons Grand Prix. Montréal est sans aucun doute l'un d'entre eux. Nous l'avons vu le week-end dernier avec des tribunes remplies et les commentaires faits par les pilotes et les équipes. La F1 projette d'arriver sur les marchés financiers. Des contrats de dix ans ont une certaine valeur lorsqu'on arrive sur les marchés financiers."
L'annonce faite la semaine dernière par le promoteur du New Jersey d'un contrat de quinze ans pourrait donc avoir poussée le promoteur canadien a révélé qu'il travaillait également sur le long terme afin d'assurer la pérennité de son épreuve, même s'il a toujours affirmé qu'une course à New York n'était pas un concurrent direct mais bien un allié.