Les hôteliers de Montréal profitent de la Formule 1
La satisfaction est de mise chez les hôteliers de Montréal à l'heure des comptes : la Formule 1 a permis de faire passer le taux d'occupation moyen sur le mois de juin de 66,5% à 80% entre 2009 et 2010. La preuve que la Formule 1 a un impact significatif sur l'économie locale.
En juin déjà, nous vous faisions état du succès commercial que représentait la F1 pour les trois échelons gouvernement canadiens. Aujourd'hui, nous pouvons confirmer ce succès du point des hôteliers.
Ainsi l’Association des hôtels du Grand Montréal, qui regroupe les 76 principaux hôtels de la ville, révèle que le taux d’occupation de ses membres a atteint 64,7% en 2010 par rapport à 60,5% en 2009, année où la Formule 1 n'a pas posé ses valises le long du Saint-Laurent. Cela lui a donc permis de retrouver le niveau de 2008, où le taux d'occupation global sur l'année s'était établi à 65%.
Pour les responsables de la ville, le facteur déterminant est donc la présence de la F1, comme l'affirme William Brown, le vice-président de l'association : "Le principal facteur est la tenue du Grand-Prix et nous avons été très occupés cette année." Même son de cloche du côté de Michael Fortier, ancien ministre fédéral : "Cela confirme que le Grand-Prix contribue à l’économie de Montréal et que les gouvernements ont eu raison d’investir dans l’événement. Le chiffre d’affaires des restaurants, des chauffeurs de taxi et des autres entreprises a certainement bondi également."
Mais la F1 ne peut pas tout à elle toute seule : le taux actuel est encore loin du record de la décennie 2000, qui avait atteint 71% en 2000. Pour atteindre de tels scores à nouveau, il faudra que l'économie mondiale retrouve le chemin d'une croissance forte et que le dollar américain et l'euro retrouvent de la vigueur par rapport au dollar canadien, qui s'échange presque à parité avec son voisin.