Le sponsoring de Williams par PDVSA pourrait être illégal
Pastor Maldonado a fait son arrivée chez Williams grâce au soutien massif de la société pétrolière venezuelienne PDVSA. Or un parlementaire estime que cet accord pourrait être contraire à la loi puisqu'il n'a pas été soumis à l'accord de l'Assemblée. Il a donc demandé des explications à Williams sur les tenants et aboutissants de cet accord.
Carlos Ramos a donc jeté un pavé dans la mare en envoyant une lettre à Claire Williams, fille de Frank et responsable de la communication institutionnelle de l'écurie, exigeant des explications puisqu'il n'a trouvé aucune trace écrite de l'accord, dont le montant pourrait pourtant s'élever à plusieurs dizaines de millions de dollars.
Voici la traduction assurée par nos soins de la dite lettre :
"Je m'appelle Carlos Ramos. Je suis un parlementaire élu venezuelien.
Quant au contrat de sponsoring de Williams F1 avec PDVSA, j'aimerais vous demander une copie du contrat original entre Williams F1 et PDVSA dans le cadre d'une enquête menée par le Congrès du Venezuela.
Comme vous pouvez le savoir, selon la législation venezuelienne, les dépenses de cette nature doivent être soumises à l'approbation du Congrès. Vous pouvez également savoir que notre Congrès n'a pas accordé son autorisation au contrat de sponsoring entre Williams F1 et PDVSA.
C'est pourquoi je vous serai reconnaissant de bien vouloir me fournir les informations suivantes :
-
la somme versée jusqu'à présent à Williams F1 par PDVSA
-
les preuves des paiements faits jusqu'à présent à Williams F1 par PDVSA
J'attends for réponse et je reste à votre entière disposition pour toute question que vous pourriez avoir dans ce domaine.
Amicalement votre,
Congressman Carlos Ramos"
Si la réponse a très peu de chance d'être rendue publique (l'écurie ne voudra pas rendre public des informations aussi stratégiques), cette affaire pourrait menacer directement l'avenir de Pastor Maldonado au sein de la structure de Grove puisque, sans son soutien financier, d'autres pilotes payants pourraient profiter de l'occasion pour se glisser dans son baquet.