Le Mexique se renforce chez Sauber
Alors que le Mexique n'a pas pu obtenir un Grand Prix dès 2014, ses entreprises n'ont jamais été aussi présentes en F1. Ainsi Interproteccion a décidé de prolonger sa présence chez Sauber. Elle est rejointe par Unifin.
Ces annonces sont évidemment liées à la présence renouvelée d'Esteban Gutiérrez. La compagnie d'assurance mexicaine est présente à Hinwil depuis le début de l'aventure mexicaine de l'écurie puisqu'elle avait annoncé son arrivée dès décembre 2010.
Après trois saisons de coopération, les deux partenaires ont décidé de prolonger leur association pour au moins une saison supplémentaire. Par contre, il est intéressant de constater que Juan Ignacio Casanueva, le PDG de l'entreprise, a repris exactement les mêmes propos que lors de l'annonce de 2010 : "Interproteccion essaye d'atteindre les plus hauts standards, tant avec nos clients qu'avec nos partenaires. Et soutenir de jeunes pilotes talentueux comme Esteban est une manière de dire : "Nous croyons dans le Mexique, nous croyons au succès."
Par contre, le logo de l'entreprise sera désormais présente sur les montants intérieurs de l'aileron arrière, plutôt qu'à l'extérieur; ce qui pourrait être un signe que les investissements sont en baisse par rapport aux saisons passées.
Par ailleurs, Sauber a également annoncé l'arrivée d'un nouveau partenaire officiel, Unifin. L'institution financière n'est pas totalement une nouvelle venue pour Sauber puisqu'elle était déjà présente sur l'aileron arrière des monoplaces suisses lors du dernier Grand Prix d'Italie. Aujourd'hui, elle décide de s'engager pour l'ensemble de la saison. Cela va se traduire par une présence sur l'aileron avant de la C33 ainsi que sur les combinaisons d'Adrian Sutil et d'Esteban Gutiérrez.
Nous pouvons constater que Sauber renforce son portefeuille de sponsors mexicains mais qu'aucune nouvelle ne vient du front russe, malgré la présence de Sergey Sirotkin. Comme Renault à l'époque de la présence de Vitaly Petrov et même pour Marussia, il semblerai que les équipes de F1 aient toujours du mal à monétiser la présence d'un pilote russe auprès de leurs entreprises compatriotes.