James Allison nommé à la tête du comité technique de la FOTA

Publié le par Matthieu Piccon

Lotus-Renault-GP---James-Allison.jpgAvec le départ-sanction d'Aldo Costa en tant que directeur technique de Ferrari, la FOTA n'avait plus de responsable du groupe technique. C'est James Allison, l'ingénieur en chef de Lotus Renault GP, qui vient d'être élu à l'uanimité pour ce poste stratégique au sein de l'association des équipes.

Celui qui a été nommé directeur technique de ce qui était encore le Renault F1 Team afin de succéder à Bob Bell à la suite du départ de Flavio Briatore et de Pat Symonds prend donc encore du galon en obtenant ce poste très en vue. Il fait suite à deux grande figures du paddock, à savoir Ross Brawn et donc Aldo Costa. Il souhaite donc se situer dans leur continuité, comme il a pu le déclarer dans une interview publiée sur le site de l'équipe britannique : "C’est plutôt impressionnant. Mes prédécesseurs à ce poste ont établi des standards élevés et il est important d’accomplir cette tâche correctement."

Cela ne va pas pour autant nuire à son travail au sein de la structure d'Enstone puisqu'il participait déjà à ces réunions de travail : " Accepter cette fonction ne change pas énormément le niveau d’implication requis. Tous les directeurs techniques font partie du Groupe de Travail Technique de la FOTA. Nous devons tous trouver le temps pour préparer les réunions et y assister. Au cours des meetings, c’est d’ailleurs une habitude pour les directeurs techniques d’être volontaire pour prendre sur leur temps libre ou de se servir des moyens de leur équipe pour réaliser une étude technique."

Cette nouvelle nomination permet donc d'acccroitre encore l'emprise que l'écurie peut avoir sur le jeu politique qui anime le paddock puisque Eric Boullier, le directeur de l'écurie, occupe également le poste de vice-président de la FOTA, aux côtés du président, Martin Whitmarsh. Quand on rajoute Christian Horner, le directeur de Red Bull, qui occupe la tête du Groupe de Travail Sportif, des représentants d'écuries motorisées par Renault occupent trois des quatre postes dirigeants de l'association des écuries. Si le constructeur français ne dispose donc plus de sa propre écurie, il n'en reste pas moins un des acteurs incontournables, ce qui sera d'autant plus vrai avec la motorisation d'une quatrième écurie, Williams, dès l'an prochain.

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