Il n'y aura surement pas de Grand-Prix de Turquie en 2012
Cette fois-ci, il semblerait que le point de non-retour soit atteint : le ministère des Finances turc ne souhaite pas régler la facture de 26 millions de dollars exigés par Bernie Ecclestone pour le maintien d'une épreuve qui n'a faite son apparition qu'en 2005.
La nouvelle est arrivée par Twitter où Murat Yalcinda, qui préside la chambre de commerce d'Istambul a laissé les commentaires suivants : "Il semblerait que la course de Formule 1 ne sera pas organisée à Istanbul l’année prochaine. Parce qu’il trouve la somme trop élevée, le ministère des Finances n’effectuera pas le paiement. C’est la raison pour laquelle la course ne se déroulera pas."
La question du futur d'Istambul se pose déjà depuis décembre 2009 et avait été reposée lors de l'épreuve de l'an passé. Mais alors que nous approchons à grands pas de l'épreuve 2011, les discussions sont toujours bloquées autour des mêmes chiffres : la facture actuelle était de 13 millions de dollars mais Bernie Ecclestone en souhaite désormais le double, ce qui s'avère beaucoup trop élevé au goût des politiques turcs.
Autre indice qui laisse fort à penser que l'épreuve d'Istambul risque fort de faire de la place au calendrier dès la saison prochaine est que Bernie Ecclestone a effectué une importante dépréciation sur ce circuit. En effet, le circuit stambouliote a été vendu par la FOA (Formula One Administration) à la nouvelle entité Formula One World Championship pour la valeur symbolique d'un dollar, ce qui a donc entrainé une dépréciation de 11 millions de dollars. Il faut dire que le circuit, qui a coûté 150 millions de dollars, n'accueille que la Formule 1. Si celle-ci devait à aller sous d'autres cieux, le circuit n'aurait donc plus beaucoup d'intérêt et donc plus beaucoup de valeur économique...
Pas de chances pour les téléspectateurs et les pilotes, l'Istambul Park était l'une des meilleures réalisations de l'architecte Hermann Tilke. Mais si l'intérêt sportif était la principale préoccupation en ce bas monde, cela se saurait...