Barcelone doit trouver des solutions financières au-delà de 2012
La crise touche les Grand-Prix les uns après les autres. Alors que le maire de Melbourne a déjà annoncé que le déficit de l'organisation du Grand-Prix pourrait pousser sa ville à s'en passer, les hommes politiques de Catalogne s'inquiètent pour leur budget au-delà de 2012.
En effet, les villes du monde entier doivent faire face aux réalités budgétaires de leur pays en ces temps de crise et d'austérité. Cela est tout particulièrement vrai pour l'Espagne, qui fait partie du club peu glorieux des pays dits PIGS (Portugal, Irlande, Grèce, Spain) qui ont du faire appel à l'aide internationale pour honorer leurs dettes.
Ainsi Artur Mas, le nouveau président de la Généralité de Catalogne, estime qu'au-delà de 2012, il ne peut garantir l'avenir financier du circuit de Barcelone, malgré un contrat qui s'étend jusqu'en 2016 : "La poursuite de la course de Formule 1 sur ce circuit est garantie cette année et probablement l'an prochain également. J'espère qu'elle puisse être maintenue dans le futur mais cela dépendra de l'évolution de la situation économique et les résultats obtenus dans les deux prochaines années."
Cette déclaration signifie donc que les deux épreuves disputées sur le sol espagnol sont en danger puisque Valence a d'ores et déjà déclaré que l'organisation de l'épreuve était trop élevée par rapport à ses recettes. Pourtant, le succès populaire de ces deux épreuves ne se dément pas depuis 2004 et l'émergence, puis les sacres de Fernando Alonso. Des milliers de fans n'hésitent pas à aller assister aux essais privés qui se déroulent sur le circuit catalan pendant la trêve hivernale.
L'heure ne semble donc plus être aux folles dépenses pour obtenir la Formule 1 à tout prix. La Chine a ainsi joué de son pouvoir d'attraction et donc de négociation pour faire baisser significativement sa contribution à la FOM pour son nouveau contrat, qui s'étend jusqu'en 2017.