Austin n'a pas encore soumis son circuit à la FIA
Alors que les questions de planning deviennent critiques pour la Corée du Sud qui doit accueillir son premier Grand-Prix d'ici à la fin du mois, Austin n'en est pas encore là mais a d'ores et déjà manqué la première étape qui doit lui permettre d'accueillir une épreuve à partir de 2012 puisque les promoteurs américains n'ont pas soumis leur tracé à la commission des circuits de la FIA lors de la réunion du 14 septembre dernier.
La commission dirigée par Roger Peart donne sa licence aux circuits à travers le monde pour qu'ils puissent accueillir des épreuves estampillées de la FIA. Or elle doit donner son avis au Conseil Mondial de la FIA, qui ne se réunit que quatre fois par an. Or sans la licence accordée par la FIA, l'épreuve ne pourra avoir lieu, comme le rappelle Roger Peart : "Sans nous, la piste d'Austin n'a pas de license. Sans license, elle ne peut pas avoir d'épreuve. C'est aussi simple que cela. La FIA est l'organe gouvernant les sports automobiles dans le monde entier."
Il est donc peu probable que Tavo Hellmund prenne le risque de lancer les travaux sans le satisfacit officiel de l'institution de la Place de la Concorde puisque cela pourrait se traduire par d'importants dépassements budgétaires, sur une enveloppe qui atteint déjà 180 millions de dollars. L'objectif d'un démarrage des travaux dès décembre 2010 risque donc fort de ne pas être tenu, ce qui met déjà l'organisation sous pression pour pouvoir accueillir son épreuve dès 2012.
Roger Peart, qui est à l'origine du tracé de Montréal, explicite ainsi le rôle de la commission qu'il préside : "La seule chose qui nous intéresse est la sécurité et l'aspect technique. Nous ne nous intéressons pas du tout à l'aspect commercial. Nous nous assurons que les spectateurs soient protégés."