15 millions de dollars de travaux nécessaires à Montréal
Alors qu'il reste encore deux ans avant la fin de son contrat, Montréal est déjà sous la pression de Bernie Ecclestone. En effet, celui-ci avance déjà le chiffre de 15 millions de dollars de travaux comme préalable à toute négociation de prolongation.
Le magnat britannique exige ainsi que les autorités locales remettent aux standards internationaux les infrastructures d'accueil du circuit de l'Ile Notre-Dame puisque celles-ci commencent à accuser le poids des années. François Dumontier, président de Groupe de course Octane, mandaté pour organiser le Grand Prix a ainsi déclaré à La Presse : "Etant donné que les équipements du circuit, notamment la tour de contrôle et les garages, datent de près de 25 ans, il est plus que probable que la réfection de ceux-ci soit un élément important dans le cadre des négociations."
Montréal est, en effet, un circuit semi-premanent : si la piste et les tribunes sont montées et démontées pour chaque épreuve, les zones d'accueil du Formula One Circus sont eux à poste fixe. Elles sont donc exposées aux aléas climatiques extrêmes de la ville.
Néanmoins, le jeu en vaut la chandèle puisque les négociations actuelles portent sur une durée de 10 ans, soit la période 2014-2024. Si tout le monde est d'accord que les travaux sont nécessaires, se pose la question de la répartition des financements entre les différentes parties en présence, à savoir le gouvernement fédéral d'Ottawa, le gouvernement de Québec, l'office de tourisme de Montréal et la Ville de Montréal.
Le ministre responsable de Montréal, Raymond Bachand a déclaré : "La bonne nouvelle est qu'il y a des discussions en cours pour prolonger pour une bonne période de temps la Formule 1 à Montréal, au Canada. Les 15 millions exigés pour la réfection du circuit sont justifiés. M. Ecclestone veut s'assurer qu'il y ait des installations en bon état, c'est normal. Il faut trouver une façon de financer ça."
Ces négociations ont lieu dans un contexte où la ville québécoise ne sera plus la seule destination en Amérique du Nord, avec l'arrivée cette année d'Austin et l'an prochain du New Jersey. Les coûts pour transporter les tonnes de matériel pourraient donc être répartis sur au moins deux épreuves consécutives.