Gene Haas a refusé de sponsoriser Romain Grosjean en IndyCar
Ayant décidé de se passer de ses services en F1, Gene Haas avait un temps prévu de le sponsoriser en IndyCar. Avant de se raviser.
Peut-on être propriétaire de deux équipes, dans deux disciplines différentes mais se dire que les sports mécaniques sont finalement trop dangereux pour y apposer sa marque ? Si l'on écoute Gene Haas, il semblerait.
L'homme d'affaires américain est ainsi à la tête d'une équipe qui porte son nom à la fois en F1 mais également en Nascar. Pourtant, il vient de déclarer auprès de nos confrères de Racer qu'il avait décidé de ne pas soutenir Romain Grosjean en IndyCar car "je lui ai dit que je ne pouvais pas lui donner de l'argent pour qu'il aille se tuer" !
Gene Haas a ainsi expliqué le chemin de sa pensée : "Il m'a demandé si nous étions d'accord pour le sponsoriser en IndyCar. Au début, je lui ai dit que j'étais plutôt partant. Mais lorsqu'il a eu son accident à Bahreïn, j'étais simplement tellement content qu'il ne se soit pas tué. Pour quelqu'un qui a complètement détruit la voiture, je ne pouvais être plus heureux qu'il ait survécu. Il a une femme et trois enfants." Les familles de Kevin Harvick (marié et deux enfants), Aric Almirola (marié et deux enfants) et Chase Briscoe (marié), trois des cinq pilotes de son équipe de Nascar, apprécieront l'appréhension de leur patron...
Il considère même qu'il s'agit d'une mauvaise décision du pilote français de poursuivre sa carrière dans les sports automobiles : "Vous savez, Grosjean est un excellent pilote. Il a de très bons jours où il est probablement l'un des meilleurs. Il adore piloter et c'est son choix. Je ne veux simplement pas faire partie d'un mauvais choix. Je me sens aussi chanceux que lui qu'il ne se soit pas tué. Cela a été plus beau jour de toute la saga Haas F1 que Grosjean parvienne à survivre, quasiment intact."
A n'en pas douter ce genre de déclarations risquent de ne pas passer inaperçue et susciter le débat autour d'une marque qui ne cesse d'agiter les réseaux sociaux ces dernières semaines, rarement pour les bonnes r