Pas de spectateurs en Hongrie

De plus en plus de courses annoncent qu'elles seront tenues à huis clos. Si elles ont bien lieu...
Nous rentrons dans une seconde phase de la gestion de la crise provoquée par le Covid-19 : après avoir été contraints à des reports ou des annulations, les organisateurs se rendent désormais comptes que s'ils veulent conserver leur événement, ils vont devoir se résoudre à le disputer sans spectateur, ce qui les privent pourtant de leur principale source de revenus mais qui permet à Liberty Media et donc aux équipes de bénéficier des précieux droits télévisés.
Les premiers à le déclarer officiellement furent les dirigeants de Silverstone ce lundi. En fin de semaine, c'est désormais au tour des promoteurs du Grand Prix d'Hongrie de déclarer publiquement la même décision : "La décision du gouvernement hongrois d'interdire les événements de plus de 500 personnes jusqu'au 15 août a un impact direct sur le Grand Prix d'Hongrie. Nous avons toujours souligné notre volonté de travailler pour une solution sûre qui nous permettrait d'accueillir toute la famille de la Formule 1 sur le Hungaroring en août mais il est désormais évident que s'il devait y avoir une course en F1 en Hongrie, elle ne pourrait avoir lieu qu'à huis clos."
La tendance est donc que les premières courses de la saison, qui auront lieu sur le continent européen, pourraient être toutes sans spectateur. Ross Brawn a ainsi confirmé qu'il est de plus en plus probable qu'elle puisse bien débuter en Autriche, qui présente une situation géographique idéale pour éviter les contacts avec la population locale : "Un des challenges logistiques est de tester tout le monde et leur permettre de rentrer dans l'environnement de course. Une fois que cela est fait, c'est très tentant de garder tout le monde dans cet environnement, à l'intérieur de cette biosphère que nous voulons créer, pour une autre course."
Quitte à se déplacer au milieu des Alpes autrichiennes, autant y disputer deux courses afin d'éviter les déplacements risqués : "L'Autriche répond parfaitement à ces criètres. Il y a un aéroport local juste à côté du circuit où les gens peuvent envoyer des avions charters. Ce n'est pas trop proche du grande ville. Il y de superbes infrastructures : il n'y aura pas de motorhomes mais le circuit dispose de superbes infrastructures de restauration. Nous pouvons garder tout le monde dans cet environnement et il est donc tentant d'y organiser une autre course la semaine suivante."
Reste donc à voir quelles seront les autres étapes sur le continent européen alors que les restrictions autour des événements restent encore largement dominants dans les différents pays, ce qui a poussé de nombreux championnats à annoncer la fin de la saison.