Williams à l'arrêt jusqu'à fin mai
Les mesures d'économies se multiplient au sein des équipes. C'est désormais Williams qui vient de mettre au chômage partiel une partie de ses employés jusqu'à fin mai, ce qui laisse donc peu de chances à un début de saison en juin.
La semaine dernière, McLaren annonçait des mises au chômage partiel et une baisse de ses pilotes. Williams a désormais décidé de faire de même. Les dirigeants de l'équipe ainsi que George Russell et Nicholas Latifi ont également décidé de s'appliquer une baisse de salaire de 20% sur la période concernée, ce qui correspond à ce que vont subir leurs coéquipiers puisque le gouvernement britannique va couvrir 80% du salaire des employés concernés par le programme.
L'équipe a ainsi précisé que cette mesure allait s'étendre du 1er avril à fin mai. La durée de cette interruption permet donc de douter d'autant plus d'un début de saison au Canada, pour l'instant prévue le 12 juin prochain. En effet, on imagine mal qu'une écurie soit en mesure de se lancer dans une nouvelle saison en moins de deux semaines après une interruption d'une telle durée. Montréal parait d'autant moins réaliste comme début de saison qu'il s'agit d'une course outre-Atlantique, avec l'ensemble de la logistique que cela induit.
Cela positionne donc la France comme nouveau candidat pour un début de saison mais il faut rappeler que les 24 heures du Mans, prévues seulement une semaine avant le Grand Prix de France, ont déjà été décalées au mois de septembre. Dans d'autres sports, le tournoi de Wimbledon, prévu au mois de juillet, a lui d'ores et déjà été complètement annulé.
Les différentes équipes sont donc en train de rentrer en mode survie puisqu'il y a fort à parier que les chaînes de télévision suivent la même stratégie que dans d'autres sports, comme le football, où elles bloquent les versements si les compétitions ne sont pas diffusées.