Accord à l'amiable de la FIA sur le moteur Ferrari
Après des mois d'enquête sur le moteur Ferrari, la FIA a finalement décidé de trouver un accord avec la Scuderia. Sans en révéler les détails.
En fin de saison dernière, Red Bull avait demandé une clarification sur le fonctionnement des capteurs placés dans le moteur. Sans viser directement Ferrari, l'objectif était clairement d'établir si le moteur italien répondait à la réglementation technique alors qu'il était clairement le plus rapide en ligne droite.
La FIA avait alors émis de nombreuses directives techniques reprécisant ce qui était autorisé et ce qui ne l'était pas. Alors que les dirigeants de Ferrari répétaient à l'envie qu'ils n'avaient rien changé sur le fonctionnement de leur unité de puissance, l'avantage en vitesse de pointe semblait avoir disparu à partir d'Austin lorsqu'une nouvelle directive fut publiée.
Après deux semaines d'essais hivernaux, la FIA s'est ainsi contenté d'un simple communiqué précisant que "la FIA annonce qu'après une longue enquête, elle a conclu son analyse du fonctionnement de l'unité de puissance de la Scuderia Ferrari. Elle a trouvé un accord avec l'équipe. Les détails de cet accord resteront entre les deux parties."
Une telle situation est très étonnante puisqu'il est difficilement compréhensible que l'organe responsable de la définition et du respect de la réglementation technique trouve un accord avec une équipe, ce qui sous-entend que celle-ci ne respectait effectivement pas la réglementation mais que les commissaires n'ont simplement pas réussi à le prouver. Dans le cas contraire, il y aurait certainement eu des sanctions qui auraient été rendues publiques.
La FIA se borne à dire qu'elle a mis une tape sur les doigts de Ferrari, qui se retrouve contraint à l'équivalent d'un service civique, en contribuant aux recherches de la FIA pour baisser ses émissions de CO2 et sur les carburants alternatifs...