Sergio Perez prolonge chez Racing Point jusqu'en 2022
Attendue, la prolongation de Sergio Perez chez Racing Point peut surprendre quant à sa durée : le Mexicain va rester au sein de l'équipe jusqu'en 2022.
Hier, lors de la conférence de presse du début de week-end, Sergio Perez espérait pouvoir faire une annonce quant à son futur "très rapidement". Lors de sa venue pour la conférence des directeurs d'équipe, Otmar Szafnauer avait laissé entendre qu'une annonce serait effectivement faite rapidement, "voire aujourd'hui."
Il n'en fallait pas plus pour exciter l'appétit des médias présents dans la salle mais le directeur de l'équipe s'était borné à dire que l'équipe avait un processus spécifique pour ce genre d'annonces et qu'il n'en dirait pas plus.
C'est donc par voie de communiqué de presse que l'annonce est arrivée en fin de journée alors que le centre des médias était occupé à rédiger les compte-rendus de la saison et des déclarations de fin de séance.
La surprise vint donc de voir que les deux parties s'engageaient sur le long terme, comme l'a commenté Otmar Szafnauer : "Sergio est convaincu par la vision de long terme de ce projet. Obtenir son engagement jusqu'à la fin de la saison 2022 nous donne une stabilité intéressante pour nous projeter vers l'avenir. Alors que l'équipe continue à grandir et à se développer, il est important d'avoir un pilote avec le niveau d'expérience de Sergio, surtout que la nouvelle réglementation est à l'horizon."
La collaboration entre les deux parties est donc exceptionnellement longue puisqu'elle a débuté en 2014 alors que le pilote avait été éjecté de chez McLaren, au profit de Kevin Magnussen. Il est donc devenu très proche des membres de l'équipe : "Je travaille avec ce groupe de personnes depuis longtemps maintenant. Ils sont devenus ma seconde famille."
Avec Lance Stroll, fils du propriétaire des lieux, Racing Point peut donc compter sur son duo de pilotes sur une longue période, qui ne peut qu'aider à franchir sereinement le cap de la révolution technique prévue pour 2021.
De notre envoyé spécial à Spa-Francorchamps