Menaces sur le partenariat de Petrobras avec McLaren
Partenaire majeur de McLaren depuis l'an dernier, Petrobras pourrait être contraint d'abréger sa présence en F1 suite à l'injonction du président brésilien, Jair Bolsonaro.
Depuis son arrivée à la tête du Brésil, Jair Bolsonaro s'est positionné comme un chantre de la défense des intérêts brésiliens. Il semblerait que la F1 devienne un de ses champs d'actions privilégiés. Ainsi il y a dix jours, il déclarait que la F1 allait quitter Sao Paulo, au profit de Rio de Janeiro dès l'an prochain sur un circuit qui n'est même pas encore construit.
Cette fois-ci, c'est sur l'association de la société pétrolière nationale Petrobras avec McLaren qui est dans son viseur. Une nouvelle fois, il a utilisé Twitter pour faire son annonce : "En 2018, Petrobras a signé avec McLaren un contrat publicitaire de 782 millions de réals (NDLR : 170 millions d'euros), valable cinq ans. Pour le moment, la société, par décision de mon gouvernement, cherche un moyen de résilier le contrat. Bonne nuit à tous !"
Si cela venait à se concrétiser, ce serait une double problématique pour McLaren. En effet, l'accord signé avec Petrobras ne comprend pas seulement l'aspect publicitaire qui se concrétise par une présence du logo de l'entreprise sur les monoplaces, combinaisons et casques de l'équipe britannique. Depuis cette saison, il est également prévu que l'entreprise brésilienne soit également le fournisseur de carburants et de lubrifiants de McLaren.
A n'en pas douter, les avocats des différentes parties sont en train de se plonger dans les arcanes du contrat signé. Si Petrobras venait à partir plus tôt que prévu, les pénalités ne devraient pas manquer de tomber. Mais cela ne résoudrait pas la problématique technique posé par la recherche d'un nouveau partenaire dans un délai très court...
L'une des victimes collatérales de ce départ pourrait alors être Sergio Sette Camara, qui est devenu cette saison le pilote-réserve de l'équipe.