Andreas Seidl devient directeur de McLaren
McLaren vient de frapper un grand coup : l'équipe vient de recruter Andreas Seidl, l'ancien directeur du programme d'endurance de Porsche, en tant que directeur.
Les années se suivent et se ressemblent pour McLaren : top team tout au long des années 1980 et 1990, l'équipe de Woking est de plus en plus loin de la victoire, voire des podiums. Ainsi pour retrouver trace d'un de ses pilotes avec un trophée, il faut remonter à l'Australie 2014, où les deux pilotes étaient montés sur la boite. Aujourd'hui, malgré toutes ses grandes déclarations, l'équipe n'est devenue qu'une équipe de milieu de tableau puisqu'au cours des quatre dernières saisons, elle a toujours oscillé entre la 6ème et la 9ème place du classement Constructeurs.
Dans ce contexte, l'annonce de l'arrivée d'Andreas Seidl en tant que directeur est un véritable tour de force. En effet, pour rejoindre McLaren, l'ingénieur allemand a renoncé à son poste chez Porsche, où il a été à la tête du programme LMP1 en WEC avant de passer sur la Formule E et en GT. L'offre présentée devait donc certainement être du genre qui ne peut se refuser.
En l'espace d'un an, tout le top management de l'équipe aura donc changé. Ainsi Eric Boullier, le directeur sportif, a été poussé vers la sortie pendant l'été, ce qui avait créé de la place pour faire venir Gil de Ferran. De même, au cours de l'année 2019, James Key deviendra directeur technique après avoir purgé sa période de vacances forcées après avoir quitté Toro Rosso.
Mais cette arrivée pourrait également être l'occasion d'explorer de nouvelles disciplines pour McLaren, qui s'est déjà déclaré très intéressé par le règlement hypercars dévoilé par la FIA et l'ACO pour le WEC. C'est ce qu'on peut lire entre les lignes de la déclaration de Zak Brown : "Premièrement, c'est une étape importante pour notre plan de retour en forme en F1 et notre engagement à long terme en F1. Deuxièment, une hiérarchie réduite pour notre programme de F1 fait partie intégrante de la stratégie de long terme de McLaren Racing pour se diversifier dans d'autres disciplines de sports automobiles au fil du temps." Les trois titres glanés par Andreas Seidl pourrait alors se révéler précieux pour aborder une discipline radicalement différente de la F1.
Reste maintenant à comprendre la véritable répartition des pouvoirs entre Zak Brown, Gil de Ferran et Andreas Seidl. Il ne faudrait pas que cela se transforme en armée mexicaine inefficace.