Max Verstappen obtient gain de cause pour la défense de son image
Max Verstappen a confirmé avoir obtenu gain de cause dans la défense de son droit à l'image alors qu’une entreprise hollandaise a tenté d’utiliser son image sans son consentement.
Pendant le week-end, Max Verstappen est revenu sur la condamnation de la start-up néerlandaise Picnic. En effet, le Néerlandais a attaqué cette société concurrente d’un de ses sponsors officiels, la chaine de supermarchés Jumbo, suite à la diffusion via Facebook d’une vidéo parodiant une série de spots publicitaires humoristiques de son sponsor officiel. Picinic, qui offre un service de livraison de produits alimentaires, a ainsi utilisé un sosie du pilote, le mettant en scène dans un spot en train d’effectuer une livraison chez un client.
Suite au lancement de la demande de dédommagement du clan Verstappen, la start up Picinic a fait preuve de réactivité en supprimant la vidéo, espérant éviter la poursuite de la procédure judiciaire. Malgré cela, le clan Verstappen a continué la procédure, estimant qu’il était nécessaire de protéger la marque « Max Vesrtappen » et les sponsors officiels du pilote.
Le pilote a ainsi justifié sa décision de porter plainte : "Ils ont tenté de dire que c’était de l’humour mais ce n’était pas quelque chose de réfléchi. Ils ont tenté d’en tirer un profit, de faire grandir leur image de marque. Mais j’ai mes propres sponsors qui ont noué un accord avec moi pour avoir le droit de m’utiliser. C’est donc normal de réagir et de préparer l’avenir."
Dans un premier temps, le pilote demandait une indemnisation de 350 000€, une somme semble-t-il sans précédent pour des cas similaires sur le droit à l’image aux Pays-Bas. Après plusieurs mois de procédures, la Cour d’Amsterdam a condamné la société à payer une indemnisation, qui atteint tout de même 150 000€.
La parodie ne paye pas au pays du Gouda. Attention certaines plaisanteries peuvent se révéler coûteuses.
De notre envoyé spécial à Barcelone