Vers 22 courses au calendrier 2018 ?
La saison 2018 pourrait être en passe de devenir la plus longue de l'histoire de la F1, avec 22 courses au calendrier. La Turquie pourrait effectuer son retour après une rencontre entre Chase Carey et le président Recep Erdogan.
La semaine dernière, la Malaisie a annoncé qu'elle ne comptait pas honorer sa dernière année de contrat en F1 et que 2017 serait donc sa dernière édition. La FOM en avait alors profité pour confirmer le retour de la France et de l'Allemagne, ce qui portait donc le total de courses, à 21, comme en 2016.
Mais un invité-surprise pourrait également effectuer son retour. Ainsi le nouveau président de la Formule 1, Chase Carey, a rencontré le président turc, Recep Erdogan, afin de discuter d'un éventuel retour de la F1. Lors d'un dîner avec l'Association des Journalistes automobiles, Vural Ak, le président du circuit d'Istanbul a ainsi déclaré : "Tout ce que je peux dire est que la réunion s'est bien passée. Nous avons un accord de principe, même si le contrat n'est pas encore signé."
Cela marquerait donc le retour d'une épreuve, dont la dernière édition s'este tenue en 2011. Après cela, les autorités locales ont refusé de porter le coût de la redevance à verser à la FOM. Un premier retour avait été envisagé en 2013 afin de faire face au report, puis à l'annulation du Grand Prix du New Jersey. A l'époque, Recep Erdogan avait opposé son veto à un tel retour s'il était financé par les finances publiques.
Mais la situation a désormais fortement évolué des deux côtés. En effet, la FOM est désormais passée sous le contrôle de Liberty Media. La logique du groupe américain est de développer sur des marchés importants en lieu et place de destinations prêtes à verser des sommes très importantes mais au potentiel économique plus faible, comme l'Azerbaidjan.
Quant à Recep Erdogan, il a enclenché un processus de mise sous contrôle de la presse et de l'opinion publique à la suite de l'échec de la tentative de coup d'Etat de juillet dernier. Il est donc important pour lui de s'afficher sous le meilleur jour sur la scène internationale et un Grand Prix de F1 est un moyen idéal de le faire.
Mais se pose tout de même la question de l'image du sport s'il se rendait dans un pays frontalier d'un pays en guerre et à l'image de plus en plus écornée.