Les pertes de Melbourne sont toujours de 40 millions d'euros
Pour la troisième année consécutive, les pertes enregistrées par les organisateurs du Grand Prix d'Australie atteignent 41 millions d'euros. Elles seront couvertes par le gouvernement local.
Pour Melbourne, le Grand Prix de Formule 1 est le principal événement de l'année puisqu'il attire près de 273.000 personnes sur le week-end.
Néanmoins, si la course fait beaucoup pour la visibilité internationale de la ville, le niveau de pertes affichées par l'Australian Grand Prix Corporation est stabilisé autour de 60 millions de dollars australiens, soit environ 41 millions d'euros.
Ces pertes ont néanmoins étaient atteintes avec un niveau de revenus et de dépenses en léger retrait par rapport à l'année précédente puisque le chiffre d'affaires généré par le circuit n'a atteint que 18,7 millions d'euros contre 20,7 l'année précédente, soit une baisse de 10% sur un an. Etant donné que les recettes ont suivi le même chemin, les pertes ont été stabilisées. On retrouve ce niveau depuis 2012 lorsque les pertes avaient été de 56 millions de dollars australiens.
Les autorités locales jugent que cet investissement est compensé par les dépenses effectuées par ces dizaines de milliers de spectateurs lorsqu'ils sont en ville. Les comptes des organisateurs permettent également de clairement quantifier l'attrait d'un Grand Prix de F1 par rapport à une course de Moto GP puisque l'Etat de Victoria accueille également une étape du calendrier de moto.
Les recettes dégagées par l'épreuve n'atteignent alors que 5,5 millions d'euros tandis que les dépenses atteignent 12,5 millions d'euros, soit un déficit de huit millions d'euros pour un événement qui attirent trois fois moins de spectateurs (84.000) que la F1.
Pour une ville de quatre millions d'habitants, ces événements contribuent à l'attractivité de la ville au sens large. C'est la raison pour laquelle il a été décidé de prolonger le contrat avec la F1 jusqu'en 2023 alors que celui avec le Moto GP court jusqu'en 2026.