Charles Leclerc : "Se battre pour le titre avec ses coéquipiers est un avantage"

Publié le par Matthieu Piccon

ART Grand Prix dispose en GP3 d'un quatuor de pilotes qui peuvent tous viser la victoire. Pour Charles Leclerc, en tête du championnat, c'est plus un avantage qu'un inconvénient.

Charles Leclerc a repris sa marche en avant pour la conquête du titre à l'occasion du week-end à Spa-Francorchamps. Pourtant, tout n'avait pas commencé pour le mieux dans les Ardennes puisque le Monégasque était en retrait lors des essais libres, comme il nous l'a confié en exclusivité dans le paddock de Monza : "Après la pause estivale, je n'ai pas très bien conduit en essais libres, il fallait se réhabituer. Mais ensuite on a pas mal bossé sur les données avant les qualifications. Je me suis bien adapté et ça s'est très bien passé lors de la première course."

Après une nouvelle pole position, une victoire et un meilleur temps au course, le jeune pilote arrive désormais à Monza dans la peau d'un pilote Ferrari, ce qui lui permet d'être soutenu par les milliers de tifosi qui se rendent dans le parc milanais : "C'est la première fois que j'arrive ici en tant que pilote FDA. Il y a donc beaucoup plus de personnes qui me suivent. Ca fait très plaisir mais l'approche du week-end reste la même : se concentrer lors des essais sur les qualifications, puis sur la course."

Cependant, s'il a été en mesure d'augmenter son avance au championnat, la menace reste réelle, avec son confrère au sein de la FDA, Antonio Fuoco, à 22 points et son coéquipier Alexander Albon à 36 points. ART Grand Prix a ainsi trois pilotes dans le top 4 du championnat puisque Nyck de Vries, couvé par McLaren, occupe le quatrième rang.

La collaboration reste complète, avec un parfait partage des données entre les quatre monoplaces, ce qui permet de rester devant la compétition et constitue donc un avantage non négligeable : "Ca peut être un avantage ou un inconvénient. Pour l'instant, cette année, c'est plutôt un avantage car il n'y a pas eu de problème sur la piste entre les quatre coéquipiers qui se battent pour la gagne. On a bien fait les choses et ça se passe très bien. On s'entend très bien et c'est 100% positif."

Dans le cadre de son programme de développement chez Ferrari, le Monégasque a également eu l'opportunité de rouler en essais libres chez Haas. Si ce supplément d'expérience était une grande opportunité qui ne pouvait se refuser, ça n'a pas forcément été un avantage pour sa campagne en GP3 : "Pour les EL1 que j'ai déjà fait, je ne pense pas que ça m'ait beaucoup aidé, voire l'inverse. C'est très compliqué de passer d'une F1 à une GP3. Les voitures sont complètement différentes que c'est difficile de s'habituer car en tant que pilote, c'est toujours plus facile de passer à une voiture plus performante."

Après Monza, il reprendra cette double occupation, ce qui lui permettra de découvrir le circuit de Sepang en avant-première puisque les EL1 de F1 ont lieu avant les essais libres de GP3. S'il gagnera en connaissance de la piste, il faudra se réhabituer au pilotage de sa GP3 : "J'ai demandé à faire la Malaisie car je ne connais pas la piste là bas, ça va donc m'aider."

Avec un programme aussi chargé, l'obtention du titre reste son seul horizon et il n'est pas encore à passer à la saison prochaine.

De notre envoyé spécial à Monza

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