Mercedes n'accuse pas Ferrari de vol de données
Une semaine après l'annonce du dépot de plainte contre un de ses anciens ingénieurs, Mercedes a tenu à faire savoir que Ferrari n'était pas concerné par cette plainte.
Dès cette annonce rendue publique, Ferrari avait fait savoir qu'elle n'était impliquée dans cette affaire puisque Benjamin Hoyle n'était pas en partance pour l'écurie italienne. Si cette dernière faisait une telle déclaration, il était fort probable qu'il n'existait aucune preuve écrite démontrant un tel recrutement.
Mais en Formule 1, rien n'est simple. Ainsi il peut être tout à fait vraisemblable qu'il n'y ait aucune preuve écrite mais cela n'exclut pas pour autant qu'il n'y avait aucune discussion et qu'un accord oral n'avait été trouvé. On peut même imaginer que Benjamin Hoyle ait tenté de se procurer ces informations afin d'augmenter sa valeur marchande auprès d'un potentiel nouvel employeur.
Mercedes a à son tour fait savoir qu'elle ne visait pas son concurrent et que l'enquête ne se concentrait que sur Benjamin Hoyle : "L'enquête n'a pas démontré que des informations ont été transmises à Ferrari et aucun document judiciaire ne met en cause un comportement inapproprié de Ferrari."
L'affaire ne va pas cependant pas en rester là puisque l'équipe va poursuivre la procédure lancée contre un de ses anciens principaux responsables : "Mercedes va poursuivre cette enquête jusqu'à ce que toutes les informations confidentielles soient récupérées, ce qui devrait prendre encore deux à quatre mois."