Sauber et Giedo van der Garde trouvent un accord pour Melbourne
Après une semaine intense devant les tribunaux australiens, Sauber et Giedo van der Garde ont déclaré ce matin qu'ils avaient trouvé un accord. Marcus Ericsson et Felipe Nasr seront bien les pilotes de l'écurie et la plainte déposée par le pilote néerlandais a été retirée.
Alors que la justice australienne lui avait donné raison en début de semaine, les discussions se sont éternisées entre les deux parties. Elles se sont envenimées au point que le Néerlandais était allé jusqu'à demander l'incarcération de Monisha Kaltenborn, la directrice de l'écurie, et la saisie des monoplaces de Marcus Ericsson et Felipe Nasr.
Cela n'a pourtant pas empêché Sauber de faire rouler ses deux titulaires désignés lors des deux séances d'essais de ce vendredi matin. Mais pendant ce temps, Giedo van der Garde n'en était pas moins présent dans le paddock. Il a même déposé ses affaires dans le réceptif de l'équipe suisse avant de se mettre à attendre dans le garage qu'on lui désigne dans quelle voiture s'installer ! Il aura été jusqu'à enfiler une combinaison de l'écurie avant de monter dans la monoplace prévue pour Marcus Ericsson... sans pour autant prendre la piste à son volant.
Finalement, la dernière convocation devant le juge de Melbourne a été expéditive puisque les avocats du pilote ont fait savoir qu'un accord avait été trouvé. Ils n'ont pourtant pas manqué de faire une déclaration selon laquelle cet accord "pouvait aller dans plusieurs directions. C'est ce qui le rend intéressant."
Si les détails de cet accord n'ont pas été révélé au grand public, il pourrait laisser supposer que Giedo van der Garde se retrouve derrière le volant à un moment de la saison à venir. En mettant fin à la polémique pour ce week-end inaugural, l'entourage du pilote laisse une opportunité et du temps à Sauber de trouver une solution la moins mauvaise possible pour toutes les parties concernées.
Mais devant les finances exsangues de l'écurie suisse, il parait improbable qu'elle soit prête à rembourser les huit millions d'euros versés par le pilote pour être troisième pilote
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